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Understood via its sentencing versus pardon, administrative, or constitutional lenses, mercy remains understudied in Canada's courtroom context. This has resulted in a gap between Mercy's theoretical underpinnings and its courtroom application. This gap is rooted in mercy's theoretical and historical definitions, corrective versus sentencing understandings, and limited Canadian focused legal scholarship.
Canadian sentencing principles alongside the concept of judicial conscience may bridge this gap. While this has not yet entirely occurred in practice, it becomes apparent in non-normative and case study analyses. Specifically, two Canadian lower court sentencing decisions - R. v. Bibeau and R. v. Zaher - opened this jurisprudential possibility. This may occur by judicial conscience transparently applied to proportionality or totality analyses, or more radically, mercy's potential outside of sentencing principles.
Appréciée sous l'angle administratif, constitutionnel ou d'une comparaison entre le processus de détermination de la peine et l'octroi d'une suspension du casier, la clémence demeure un sujet inexplorédans le contexte d'une cour de justice canadienne. Conséquemment, des incohérences sont apparues entre les principes théoriques sous-jacents de la clémence et son application en cour de justice. Ces incohérences découlent des définitions théoriques et historiques de la clémence, des différences entre la compréhension du processus de correction et celui de la détermination de la peine et du peu de littérature juridique canadienne portant sur le sujet.
Les principes de la détermination de la peine et le concept de conscience judiciaire peuvent corriger ces incohérences. Bien que cela ne soit pas encore vraiment survenu en pratique, cela apparaıˆt manifeste dans les analyses non normatives et les études de cas. Plus particulièrement, deux décisions rendues par des tribunaux d'instance inférieure portant sur la détermination de la peine, R. c. Bibeau et R. c. Zaher, ont rendu possible cette possibilitéjurisprudentielle. Ceci peut survenir par une conscience judiciaire appliquée de manière transparente aux analyses de la proportionnalitéou de la totalitéou, plus radicalement, au potentiel de la clémence à l'extérieur des principes de détermination de la peine.
1.INTRODUCTION
Mercy is a noun infrequently associated with Canadian criminal courts' sentencing processes, considerations, or outcomes. However, mercy's academic treatment shows it lies within sentencing's jurisprudential realm. I accordingly ask two fundamental questions. The first is descriptive: does a gap exist between mercy as a theoretical concept and its application...