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Auteur : I.H.
La tragédie survenue à l’hôpital Wassila-Bourguiba et qui a provoqué une onde de choc sans précédent au sein de l’opinion publique a mis à nu les profondes défaillances qui minent la santé publique en Tunisie, soulevant l’urgence de trouver des solutions à un secteur exsangue. Le cri de détresse des professionnels de la santé, de la société civile et des citoyens inquiets face à un secteur en pleine déliquescence et embourbé dans de nombreuses difficultés a soulevé une prise de conscience générale qui a abouti à la volonté et l’initiative du chef du gouvernement d’organiser un dialogue participatif autour des mesures urgentes qui doivent être prises afin de sortir le secteur de l’ornière. Les travaux du dialogue participatif sur les solutions et les défis auxquels la santé publique est appelée à faire face ont démarré, hier, à la Cité de la culture en présence du chef du gouvernement Youssef Chahed, du ministre de la Santé par intérim Sonia Ben Cheikh et des ministres de la Défense, des Affaires sociales, des Finances ainsi que de la présidente de la commission du dialogue sociétal pour la réforme du secteur de la santé, le docteur Faïza Kefi. Plus de 400 participants parmi lesquels les doyens des facultés de Médecine, les directeurs régionaux de la santé, le président du Conseil de l’ordre des médecins ainsi que d’éminents professeurs et spécialistes exerçant dans les structures hospitalières publiques, outre plusieurs autres intervenants dans le secteur ont été invités à participer au débat qui s’est articulé, entre autres, autour des thèmes du financement de la santé publique, de la bonne gouvernance, de la gestion des ressources humaines, des équipements, de la maintenance ainsi que de la prévention de la santé humaine des risques que font peser les infections nosocomiales. Prenant la parole, le chef du gouvernement Youssef Chahed a appelé à engager un dialogue responsable, constructif...